Tous ces dessins sont en vente dans la boutique sous forme de tirages d'art.
Domus Dei
Dans son palais là-haut, planté comme un rosier
Dieu rêve de plages et de pins parasol
Elle enfile une robe de perle et de satin
Sa peau parfois se fond avec la lune noire
Pour observer la mer…
Autrefois sa maison
L'ile mystérieuse
Echoué sur son île Capitaine Nemo, referme dans le sable des royaumes enfouis
Un Mantra répété suite de Fibonacci, reçoit les naufragés, écoute leurs prières
Que faut-il inventer, une île imaginaire,
Tatouer des poèmes sur des peaux de chagrin ?
Pour retrouver enfin au creux des coquillages un peu d’humanité, et le sel de la terre
Once in a Lifetime
(water flowing underground)
“Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground”
Talking Heads
Canopée au jardin d'eden
De dentelles j’étreins l’épreuve de ton corps
L’absence de regrets par deux fois entrouverts
Au repas je promène mes lèvres d’inconfort
Le fruit serait brisé comme un rire vulgaire
Les volets du jardin nous projettent dehors
Atlantide
Dans les vagues certains soirs, j'ai cru apercevoir
Les lumières d'un phare ou d'un monde englouti
Il flottait sur les eaux comme des lueurs d'espoir
Les ténèbres jadis me les auraient cachés
Oubliant de se voir dans son propre reflet
Les Maîtres du Haut Château
Parallèles à toi, mais pas de ce monde
Les maîtres du haut château remisent dans des tours
(Passerait encore qu’ils traversent le mystère
Pour nous mener glorieux des années de misères)
La monnaie de leur pièce sans cesse rejouée
The Naked Lunch
J’ai pris l’insecticide à mon compte, quand tu sortais de l’interzone
Tu le vaporisais en effluves diluées, j’écrivais des rapports confus
Guillaume Tell raté, tapant sur des claviers
Mangeant la viande noire sous les murs de Tanger
Des cafards luisants aux airs de Remington
Hypnos
Pour traverser tes rêves, au-delà du sommeil
Tu tombes à travers lui dans son œil hydromel
Accroché au néant, dans le vide tu t'enroules
Comme un pulsar géant
La spirale céleste dans les yeux d'un enfant....
Drôle d'oiseau
Une silhouette orientale, posée sur la branche d'un cerisier du japon
L'annonce d'un printemps comme le rêve éphémère d'un Vincent
Van Gogh au creux de l'arbre
Regarde comme la nature apaise ses angoisses
Un drôle d'oiseau assurément...
Always lost in the sea
( Pour Marie Trintignant )
Quand les affres de la création, de l'amour et de la boisson
Transforme le beau et le laisse sombrer dans un maelström
Si lâche et si soudain, qu'il nous laisse médusés au petit matin...
Le héros a sombré, son bateau échoué
Et son amour, détruite, forever & always lost in the sea
B 612
Dans l'ombre de chaque Prince, un renard se cache
Pas plus rusé qu'un autre, il partage un secret :
"On ne voit bien qu'avec le coeur.
L'essentiel est invisible pour les yeux "...
Un caillou tournoyant, pas plus gros que Pluton, planète déclassée
On y mettra du sien, et nos rêves sous cloche
Pénélope
L'absence comme une toile
Tendue et de travers
Les méandres discrets du temps et des chimères
Ce que tu fais le jour, tu le défais la nuit
Personne est de retour, et vos cheveux sont gris
L'Echelle de Jacob
J'ai trouvé une échelle, entre ciel et la terre
Les nuages recouvrent nos amours délaissées
Ces parties de ma vie s'échappent des enfers
Mais ce n'était qu'un rêve
Tout peut recommencer
Dones d'Aigua
Enchanteresses Vouivre, Ondine Dame du Lac
Marie Morgane Nixe, Iemanja de la mer
Néréides ou Naïades, Mami Wata, Sirènes
Si dans l'eau je m'y perds
Dans ses yeux je m'oublie...
Exils
Tony Gatlif, ami
Tu parles de voyage, d'Exils involontaires
Tu renferme un violon dans un mur scellé
Pour ces déracinés qui dansent sur la Terre
Dedans tes souvenirs de Méditerranée...
Shangri-La
Les horizons perdus, montagnes imaginaires
J'en ai fait mon pays
J'en ai fait mon affaire
D'Hilton ou de Capra, peu importe le rêve
C'est l'ironie du Sort qui nous rend éternels
Owl Tv
Tirée sa révérence, rendue sa Mezzanine
Sur le cours Jean Jaurès, rideaux rouges fermés
Sa barbe est poivre et sel et son regard si doux
Où se mêle l'austère, l'élégance et l' Hibou...
Il reviendra vainqueur dans ses rêves posthumes
Dorian Gray
Il vieillit à ma place et ne reflète en rien
Mes sourires de façade, mon âme ou mes défauts
Il supporte mon regard ce profil immobile
Il est comme les autres
Un portrait disgracieux pour les réseaux sociaux
Vertigo
Si mon trait se dessine, tout comme un trait d'humour
Que je lance les turbines, que je monte dans les tours
Je t'ai vu sur les lignes, teintée de sueurs froides
Je t'ai cru possédée, j'ai cru te voir partout
Tu portais l'estocade, une robe indigo... Vertigo
Ces dessins sont en vente dans la boutique sous forme de tirages d'art.